C’est

  • Une production en biomasse 1.4 fois plus élevée dans une parcelle agroforestière par rapport à une culture pure (Graves et al. 2007) ;

 

  • Une préservation et une amélioration de la biodiversité dans les agrosystèmes (Jose, 2009), la séquestration du carbone (Cardinael et al., 2015; Nair et al., 2009);

 

  • Une protection des cultures contre les vents dominants, contre le changement climatique, la protection des sols contre l’érosion (Anderson et al., 2009; Jose, 2009) ;

 

  • Une diminution des pollutions des sols et des eaux superficielles ou souterraines par les nitrates d’origine agricole (Andrianarisoa et al., 2015; Udawatta et al., 2002).

 

  • Moins adapté avec des sols peu profonds, des parcelles à faible surface ou orientées Est Ouest, ce qui génère plus d’ombre.

 

 

Ce n’est pas

  • Une perte de revenu, car on capitalise à long terme sur les arbres ;

 

  • Une perte de lumière sur l’ensemble de la parcelle. L’arbre permet de capter une partie du potentiel de lumière qui serait tomber au sol dans une parcelle classique ;

 

  • Incompatible avec le statut du fermage. Il existe des baux d’arrangement pour ce type de situation ;

 

  • Une gène pour la mécanisation car les lignes sont conçues en fonction des dimensionnements des équipements de l’agriculteur ; 

 

  • Une compétition entre l’arbre et la culture. En sol profond, le système est conduit de manière à ce que l’arbre prélève majoritairement les ressources en eau et nutriment en profondeur ;

 

  • Adapté aux sols superficiels, aux parcelles de petite tailles, orientées Est-Ouest avec des réseaux de drainage.